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Le livre numérique, c'est paradoxal, a déjà fait couler beaucoup d'encre. Il fait parler de lui et chaque nouveau chapitre voit naitre des partisants et de fermes opposants. Ce mercredi 7 septembre, Frédéric Beigbeder était l'invité de France Inter dans l'émission Affranchis animée par Isabelle Giordano. Outre la présentation de son prochain livre Premier bilan après l'Apocalypse (lire la critique de Premier bilan après l'Apocalypse, par Sébastien Almira), le journaliste et romancier à la langue bien pendue en a profité pour exprimer ses craintes face au livre numérique. «L’apocalypse, serait-ce donc l’édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s’enflamme et se consume ?»

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Pour lui, le livre numérique n'est qu'un leurre : «C'est une utopie de faire croire aux gens que les jeunes vont lire "Splendeur et misères des courtisanes" sur un écran. Je ne crois pas que ce soit possible. […] Je pense qu’au bout de trente pages, on en a marre. […] C’est une question d’âge, de génération ». Technologie ou pas, les livres de nos grands-parents seraient donc condamnés à disparaitre des bibliothèques des générations à venir parce qu'au fond, il faut vivre avec son temps. Mais Beigbeder soulève un problème qui en bousculera plus d'un parmis vous, moi la première : "La disparition du disque devrait quand même nous inciter à réfléchir deux minutes : il n’y a plus de disquaires. Si dans dix ans, il n’y a plus de librairies, je trouve ça très dommage».

 

Tag(s) : #Billets d'humeur
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