Didier Van Cauwelaert : voilà un auteur qui fait relativement peu parler de lui en comparaison à d'autres Lévy ou Musso. Et pourtant. Il ne fait pas partie du prestigieux palmarès du Figaro et il est souvent considéré comme un auteur "facile", idéal pour le transat, un auteur pour âmes féminines et recherche d'histoires à l'eau de rose. Et je trouve cela dommage.Derrière des apparences de facilités, son style ets touchant et juste. Ses phrases sont belles, son écriture émeut. Sans tomber dans le sentimentalisme des sus-nommés best-sellers. A conseiller à celles et ceux qui aiment lire des choses jolies et qui apprécient une plume agréable.
Quelques citations provenant de L'éducation d'une fée...
Les heures de bonheur, on les a pour la vie, mais les heures perdues ne se rattrapent jamais.
Quand on s'en va pour la première fois, on ne sait pas comment se retourner.
C'était fou, le pouvoir d'une légende, quand on se donnait la peine d'y croire.
Si on se laisse aller au désespoir, on finit mangé par les rêves qu'on a vécu de travers.
Il faut souffrir ponctuellement de la présence des autres pour apprécier ensuite la solitude en connaissance de cause : les vrais solitaires ne sont pas des ermites mais des mondains intermittents.
Ce qui compte, c'est d'avoir toujours quelque chose à attendre.
Il y a une certaine incompatibilité, voire un choix nécessaire, entre comprendre et se faire plaisir.
Tout ce qu'on t'apprend, tu le savais déjà, avant de naître, mais tu as dû l'oublier pour qu'on te le réapprenne, si non où est le plaisir? Une fée aussi, ça se remet en marche. L'éducation, en fait, c'est toujours une rééducation.