Tristane Banon veut à nouveau être entendue devant les tribunaux. En effet, au cours d'un entretien accordé à L'Express en juillet dernier, la jounaliste expliquait que Dominique Strauss-Kahn avait fait pression sur sa maison d'édition, Le Cherche-midi, afin de se débarrasser d'elle. "Tristane Banon accuse la maison d'édition de l'avoir injustement congédiée en 2010, alors que, selon Le Cherche Midi, la jeune femme avait en fait "décidé de ne plus mener à terme les quelques projets qui lui avaient été confiés" ", explique le Nouvel Obs.
Réaction du PDG de la maison : "Tristane Banon a été 'auteur-contributrice' pour le Cherche Midi éditeur (en 2009). Si nos conventions ont soudainement été rompues, c'est à son initiative et en dépit de nos relances. Il semble en effet que Tristane Banon ait décidé de ne plus mener à terme les quelques projets qui lui avaient été confiés".
Ce mardi 25 octobre a eu lieu une audience de conciliation aux prud'hommes de Paris qui n'a pas abouti. Une nouvelle séance est donc prévue en mars 2012, avant un jugement attendu pour juin. Alors, acharnement contre Banon ou paranoïa? Le tribunal tranchera.
Pour rappel, le 13 octobre, le parquet de Paris a classé sans suite la plainte de Tristane Banon pour tentative de viol. Le 19, elle a renoncé à se constituer partie civile.
Pour peut-être mieux comprendre, voici une biographie de Tristane Banon : (source)
Tristane Banon est la fille d'Anne Mansouret, vice-présidente socialiste du conseil général de l’Eure et de l'ancien conseiller économique et financier de Yasser Arafat, Gabriel Banon. Diplômée de l'École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) en 2000, Tristane Banon commence sa carrière professionnelle comme pigiste, notamment dans la presse écrite sportive, puis auprès du magazine Paris Match (au service politique, puis culturel) et du journal Le Figaro.