Même si ces chiffres sont souvent discutés ou mis en cause, l’intérêt n’est pas leur valeur exacte mais bien leurs
proportions. Si le point de vente se voit attribuer le plus gros pourcentage, les deux intervenants percevant le moins d’argent sont l’auteur et l’éditeur. Tant et si bien qu’un écrivain peu ou
pas connu qui serait publié en grand format (prix utilisé pour les besoins de la démonstration : 15€) dans une maison d’édition classique ne toucherait que 1,5€ (hors taxes et impositions).
Ce calcul est fait sur la base d’un contrat prévoyant d’attribuer 10% du prix du livre à l’auteur. Dans la réalité, les chiffres sont tout autres. Certains parlent de 4 ou 5% pour les auteurs
débutants,parfois moins. Ce qui les amènerait, toujours sur base d’un prix de vente à 15€ l’unité, à toucher moins d’1€ par exemplaire vendu. Pour des auteurs confirmés, les bankables de
la littérature, le contrat peut monter aux alentours de 15%, parfois un peu plus.